Établir le rapport entre la production de biens et les moyens mis en œuvre représente un enjeu économique important. Nos sociétés de consommation deviennent de plus en plus exigeantes. C’est peut-être le moment de repenser les fondements du gain de productivité. Cependant, il faut avant tout, se rappeler des principes et définition de base du gain de productivité.
Qu’est-ce qu’un gain de productivité ?
La productivité désigne ce qui est élaboré, conçu ou simplement produit. On parle de gain lorsqu’il y a profit. Ainsi, par rapprochement on définit le gain de productivité comme le bénéficie encouru sur les moyens de production. Cela signifie qu’on produit beaucoup plus en utilisant peu de moyens. Les sciences économiques arborent parfaitement ce terme. Selon elles, le gain de productivité est le fruit de production des biens et services en rapport avec les moyens mis à disposition pour son achèvement. En exemple, prenons le cas d’un constructeur automobile. Si son coût de production est supérieur aux véhicules produits, on parle de perte de productivité. Le contraire serait le gain de productivité. Cela signifie que plus de voitures sont fabriquées avec peu de moyens. Il y a donc un profit et une importante marge bénéficiaire.
Cette marge peut servir à améliorer les conditions des travailleurs (salaires et autres…). De même, elle peut servir à créer davantage de succursales pour toujours produire plus. Voici ce qui explique cette fulgurante montée des sociétés de consommation. Cependant, tout cela obéit à des principes qu’il faut absolument distinguer.
Quels sont les principes du gain de productivité ?
Les principes de l’amélioration du système productif se situent à trois niveaux.
- Le travail ou fonctionnement
Le gain de productivité repose sur le principe de la performance opérationnelle. On parle ici de qualification individuelle. Les entreprises qui misent sur la formation de leurs employés sont toujours plus productives. C’est l’un des principes indispensables pour atteindre une productivité optimale.
- Le capital ou les ressources
Il s’agit du second principe fondamental du gain de productivité. Quand on a le savoir et les techniques, il faut les appliquer par un investissement. Plusieurs sociétés choisissent des méthodes révolutionnaires pour gagner en temps. La robotisation par exemple est une ressource qui permet d’assurer le gain de productivité.
- La stratégie ou les manœuvres
Le dernier principe du gain de productivité repose sur les stratégies. Là encore, tout dépend de la gestion de chaque entité. Il faut travailler à améliorer davantage ses différents processus de production. Cela a pour bénéfice de réduire les charges fixes et variables et donc, gagner en productivité. Certaines entreprises choisiront d’effectuer des fusions ou d’améliorer leur circuit de distribution. Le but est d’améliorer l’efficacité de l’appareil productif.
Gain de productivité : Quelles répercussions sur la société ?
Les premiers bénéficiaires du gain de productivité sont les entreprises. En réduisant leur coût de production, elles font plus de bénéfices. Les populations sont quant à elles, des cibles directes du gain de productivité des sociétés. En effet, le gain de productivité favorise une baisse relative des produits ou services de consommation. Cela permet de réduire la cherté de la vie et d’accentuer le pouvoir d’achat des consommateurs. Aujourd’hui, le gain de productivité est un objectif commun pour de nombreuses institutions. À l’ère de la société de consommation, de nombreuses stratégies voient le jour pour répondre fidèlement aux besoins des consommateurs.